Allocution introductive d’Alain Avello (Nantes, 13 juin 2014)

Allocution introductive d’Alain Avello (Nantes, 13 juin 2014)

 

Mesdames, Messieurs,

Chers amis,

 

Nous vous avons réuni aujourd’hui pour le lancement officiel de la section Loire-Atlantique du Collectif Racine.

Avant de céder la parole aux intervenantes présentes à mes côtés, lesquelles je présenterai dans un instant,

je voudrais, à titre liminaire, dire quelques mots de notre « collectif »,

et je m’adresse, ce faisant, tout particulièrement à ceux d’entre vous qui, malgré la notoriété que nous avons désormais atteinte, en auraient appris depuis peu l’existence.

Le Collectif Racine que nous avons lancé, avec Marine Le Pen, à la fin de l’an dernier, est une association professionnelle, mais sans être pour autant et en aucun cas, j’y reviendrai plus longuement lors de mon allocution finale, un syndicat.

Il s’agit bien d’un mouvement qui, quoique de nature professionnelle, se définit par l’engagement politique qui est le sien !

Le Collectif Racine rassemble les enseignants patriotes, en activité ou retraités, du primaire, du secondaire ou du supérieur, de l’enseignement général et technologique comme professionnel, du public aussi bien que du privé,

il accueille également les étudiants qui se dédient à une carrière dans l’enseignement,

et il est tout aussi bien ouvert à tout personnel de l’Education : administratif, de direction ou d’inspection.

 

Ce qui, tous, nous réunit, c’est d’abord le constat à la fois désolant et désolé du déclin que connaît depuis plusieurs décennies déjà notre système d’éducation et d’instruction,

car l’Ecole va mal et l’Université ne se porte pas mieux !

Ce déclin, nous le vivons dans nos pratiques, dans l’exercice de notre métier, et nombre d’enseignants l’endurent au quotidien.

 

Il se signale par le fait que beaucoup d’établissements scolaires, ne sont plus le lieu où s’apprend la socialité et où l’instruction est dispensée, tant ils sont submergés par la violence sociale,

Il se signale encore par le fait que l’autorité des maîtres étant de plus en plus souvent bafouée, ils ne peuvent plus remplir leur mission pourtant essentielle de transmission du savoir,

Il se signale surtout par cette sombre évidence : le système d’enseignement, loin de combler les inégalités, de permettre la promotion sociale, en est venu à accentuer le déterminisme social.

 

 

Eh bien, si beaucoup d’entre nous avons souvent des raisons de désespérer de l’Ecole telle qu’elle est devenue,

nous ne nous résolvons pas pour autant à consentir à ce que nous refusons de voir comme une fatalité !

 

Et c’est parce que nous savons que la situation dans laquelle se trouve l’Ecole a les mêmes causes politiques que celles ayant provoqué la relégation et le déclassement de la France,

― et les mêmes responsables ! ―,

parce que nous, nous croyons en la France et en son avenir, en la France dont nous sommes amoureux, autant que nous le sommes de son Ecole,

que nous avons constitué le Collectif Racine afin de préparer le redressement de l’Ecole de la République que nous appelons de nos vœux,

et que nous l’avons constitué dans le cadre du Rassemblement Bleu Marine, structure dont la vocation est de réunir les forces politiques qui permettront et mettront en œuvre le redressement national.

 

Alors nous avons entrepris ce travail de fond consistant à analyser chacun des dysfonctionnements qui, de la maternelle à l’université, compromettent notre système d’enseignement,

et, sur cette base, nous commençons à élaborer des propositions concrètes, réalistes et chiffrées, dont la mise en œuvre permettra son redressement effectif.

 

Et de plus en plus nombreux sont les enseignants qui nous rejoignent tant ils identifient la légitimité de notre engagement et la justesse de nos positions,

si bien que, pour leur permettre de se réunir, d’échanger, de débattre, et d’unir leurs compétences, nous travaillons à l’implantation locale de notre mouvement par la mise en place de ses sections départementales :

ce fut d’abord celle du Var que j’inaugurai le 26 avril dernier, en la belle ville de Fréjus, récemment gagnée par notre mouvement politique

ce, sera à la fin du mois, celle de Paris, et, dès la rentrée de septembre, d’autres encore verront le jour.

C’est donc, aujourd’hui, celle de Loire-Atlantique que j’ai le plaisir d’inaugurer en votre présence, en cédant dès à présent la parole aux intvenantes que nous allons entendre :

– Madame Patricia Le Moal, professeur d’économie-gestion, que je remercie une nouvelle fois d’avoir accepté de prendre la responsabilité de cette nouvelle section départementale,

– et Madame Géraldine Rose, professeur de mathématique en collège classé « Zone d’Education Prioritaire » qui prendra la parole ensuite et nous instruira de la réalité des établissements dits « sensibles », mais en nous faisant aussi partager sa foi dans l’avenir de l’Ecole.

 

 

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