Des manifestations et blocages de lycées parisiens ont lieu depuis le vendredi 7 novembre, à l’appel du MILI, groupuscule d’extrême gauche proche du NPA. Fort du soutien implicite de la Ministre de l’Education Nationale, les syndicats lycéen FIDL et étudiants UNEF ont appelé à étendre ce mouvement la semaine dernière, élargissant les revendications initiales de « lutte contre les violences policières » à la défense des étudiants sans papiers et autres…
Cet appel a donné lieu à des débordements en Seine Saint Denis, au lycée Paul Eluard de Saint Denis (incendie, voitures cassées, station de métro Saint Denis fermée…). Le vendredi 14 novembre des lycéens venus du lycée Montaigne (Paris 6ème), et d’ailleurs, ont voulu bloquer le lycée avec des matériaux divers. Devant l’absence de réaction de l’administration et des autorités, des parents d’élèves, excédés, ont tenté de débloquer le lycée. Au cours des échauffourées qui s’en sont suivies, un lycéen a été légèrement blessé par un parent d’élève.
Le Collectif Racine déplore que les forces de police aient reçu l’ordre de ne pas intervenir, amenant ainsi les parents d’élèves à faire respecter eux même la loi, c’est-à-dire le droit à l’accès de l’école publique. Même si ce mouvement de contestation semble s’essouffler, le Collectif Racine reste vigilant, et condamne fermement cette instrumentalisation des lycéens par des intérêts partisans.