Communiqué de presse d’Alain Avello, président du Collectif Racine, conseiller régional PdL
Au prétexte de « lutter contre le FN », des syndicats enseignants détournent l’argent public
On savait qu’ils ne s’étaient pas remis de l’émergence d’enseignants patriotes, en nombre de plus en plus important, on les savait paniqués à l’idée de perdre la mainmise idéologique qu’ils exerçaient jusqu’alors sur toute une profession, plusieurs syndicats de l’éducation (FSU, CGT, SUD…) organisent conjointement des « formations » contre le Front national, l’une d’elles se tenant ces 9 et 10 mai, à Créteil, où le Collectif Racine a récemment ouvert sa 21e section départementale.
Nous n’avons pas manqué d’accéder « de l’intérieur » au contenu de ces « formations » : notre publication trimestrielle y est distribuée et glosée, l’inénarrable Grégory Chambat, pseudo-« intellectuel », mais véritable idéologue, militant CNT, auteur d’ « Instruire pour révolter », et prônant la « pédagogie d’action directe » ̶ tout un programme ! ̶ , y distille en direction d’un public souvent âgé et peu fourni, ses puissantes « analyses », force photocopies à l’appui ( sur « la laïcité lepénisée », par exemple).
La chose serait dérisoirement anecdotique si les enseignants assistant à ces « stages » ne le faisaient au titre de leur droit à formation syndicale. Aussi bénéficient-ils de décharges horaires leur permettant d’assister à ces réunions, dont il est avéré que le contenu comme l’objet sont de nature politique, les heures de cours non-faites restant rémunérées par l’administration, et ceci en contravention totale du principe de neutralité du service public. Il y a donc bel et bien, par détournement du droit à formation syndicale, mobilisation illégitime de l’argent public ne devant pourtant servir que le seul bien public, et non un quelconque intérêt partisan !
Si le Collectif Racine n’est animé par aucune hostilité de principe à l’égard des syndicats, au point qu’il a, à l’occasion, pu apporter son soutien à ceux d’entre eux ne déviant pas de cette exigence de neutralité qui s’impose à tout acteur du service public, il continuera en revanche de s’insurger contre de telles pratiques : elles ne sauraient perdurer, et il faudra s’assurer que toute « décharge syndicale », conformément aux principes de la République et à l’esprit de sérieux budgétaire dans lequel des réformes devront être mises en œuvre, ne serve qu’à la seule défense des intérêts moraux et matériels des salariés.