Communiqué de presse d’Alain Avello, pdt de Racine : « Réforme du lycée : face aux intimidations du ministre, le mouvement doit se durcir ! »

Communiqué de presse d’Alain Avello, pdt de Racine : « Réforme du lycée : face aux intimidations du ministre, le mouvement doit se durcir ! »

 

Réforme du lycée : face aux intimidations du ministre, le mouvement doit se durcir !

Communiqué de presse d’Alain Avello
Référent national à l’Ecole – Les Patriotes
Président de Racine – les enseignants patriotes

Depuis la parution du rapport Mathiot qui la préfigurait ― depuis janvier 2018 donc ―, Racine (« les enseignants patriotes ») n’a eu de cesse de dénoncer la réforme Blanquer du Baccalauréat et du lycée. Notre organisation annonçait même, dans les jours suivant la dernière rentrée scolaire, que cette année serait « une année de combat »… Enfin, nous y sommes ― tardivement, mais nous y sommes !

Enfin les enseignants se mobilisent pour la suspension de la réforme, et ils le font, chose positive, par d’autres moyens que la grève ponctuelle qui a démontré son inutilité : des professeurs principaux démissionnent en masse de leur fonction, de nombreux enseignants refusent de procéder aux évaluations et beaucoup soulèvent la perspective d’une rétention des notes, lors des examens à venir.

Face à ces actions, c’est la carte de l’intimidation que le ministère a décidé de jouer. Pour preuve : la lettre adressée aux recteurs par le DGRH Edouard Geffray, leur demandant d’ « apprécier le comportement de chacun des professeurs concernés [ceux de CP, CE1 et 6e refusant eux aussi les nouvelles évaluations] et [de respecter] la procédure disciplinaire prévue ».  Les professeurs de lycées sont également visés, et la menace de poursuites pénales s’ajoute parfois à celle des sanctions administratives.

Ce gouvernement fait depuis des mois la démonstration de sa brutalité à l’encontre des Français, qu’ils revendiquent de pouvoir vivre dignement de leur travail ou s’opposent à la destruction du lycée et du Baccalauréat. Face à ces pratiques confinant au déni de démocratie, la réponse ne peut être que collective et intransigeante. Aussi appelons-nous les enseignants à poursuivre et à amplifier leurs actions, et à durcir leur mouvement. Le ministre doit en effet retirer sa réforme.

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