Le jeu n’est pas une méthode pédagogique

La ministre de l’Education nationale, Madame Najat VALLAUD- BELKACEM vient d’annoncer que l’enseignement des mathématiques devra être plus ludique pour remédier à la chute préoccupante du niveau scolaire dans cette matière. Elle suggère la pratique du bridge pour apprendre les probabilités par exemple…

Si effectivement les résultats des élèves en mathématiques sont mauvais, c’est justement parce que leur enseignement n’a pas été rigoureux dès l’école primaire. Il faut savoir que dans les années 1990 notamment, on demandait à l’élève lui-même de « construire son savoir ».

Madame VALLAUD-BELKACEM continue à précipiter le déclin d’une institution dont la mission n’est plus de transmettre des savoirs et une culture mais de lutter, de surcroît sans aucune efficacité, contre des « inégalités » et des « discriminations » mal définies. Les parents continueront à perdre confiance en l’école car tous les indicateurs sont au rouge.

Le projet du Front national préconise pour l’enseignement des mathématiques la nécessité d’enseigner des automatismes, des procédures. Les élèves doivent connaître par coeur les tables d’addition et de multiplication à la fin de l’école primaire ; le calcul mental doit y être quotidien. Bref, c’est bien par l’assimilation sûre et définitive des savoirs fondamentaux que l’on retrouvera le niveau d’excellence que l’école française a connu avant les années 1980.

La notion ludique des mathématiques est l’aboutissement d’un travail rigoureux des élèves tout au long de leur scolarité et en aucun cas une méthode pédagogique.