Le jeudi 6 novembre, 25 lycées parisiens et 3 lycées de la banlieue parisienne ont été bloqués, les entrées étant obstruées par des poubelles et des matériaux divers. Quelques heurts ont eu lieu au lycée Hélène Boucher (Paris 20ème) où des professeurs ont été molestés et ont du se retrancher dans l’établissement.

Les manifestants se sont rassemblés à 11 Heures place de la Nation et ont perturbé la circulation. D’autres groupes de lycéens se rassemblaient place de la Bastille, pour atteindre la place d’Italie…

Ces manifestations ont été lancées par le MILI (Mouvement Inter Luttes Indépendant), groupuscule d’extrême gauche proche du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) pour « protester contre les violences policières ». Olivier Besancenot, fondateur du NPA déclarait d’ailleurs fièrement à la télévision qu’il était « rafraichissant de voir tous ces jeunes manifester »…

Le vendredi 7 novembre ce mouvement de blocage continue dans une vingtaine de lycées parisiens, et des blocages ont été signalés ailleurs en France comme à Rouen, et à Limoges. Le mouvement veut également s’étendre à d’autres lycées français, et avoir d’autres axes de lutte tels que la protestation contre l’expulsion d’étudiants sans papiers, l’antifascisme, le droit au logement… et une AG décidera de la suite à donner à ces manifestations.

La section parisienne du Collectif Racine dénonce avec la plus grande fermeté ces agissements, les lycéens ne pouvant être pris en otage par des groupuscules gauchistes minoritaires et non représentatifs, et instrumentalisés par des intérêts partisans. La mort d’un jeune homme, toujours dramatique, ne doit en aucun cas être l’objet d’une telle récupération politique.

Le Collectif Racine invite tous les lycéens à retourner en classe, pour y étudier sereinement, car l’Ecole ne peut pas, et ne doit pas être un lieu de revendication politique !

Alain DUBREUIL
Secrétaire de la Section parisienne du Collectif Racine