Le recul de la laïcité dans un lycée professionnel

Le recul de la laïcité dans un lycée professionnel

par Albin Robert

enseignant contractuel en lycée professionnel

Depuis 25 ans dans l’enseignement professionnel et dans la formation professionnelle continue, je constate une situation qui se dégrade : nous comptons environ 85% d’élèves de confession musulmane, ce qui nous conduit à subir de plus en plus la pression de l’Islam et des revendications communautaires et religieuses.

Nos instances hiérarchiques se défaussent sur les équipes d’enseignants qui, démunis, doivent faire face.

Le jour de l’Aïd, le lycée affiche une journée avec 95% d’absents. Les enseignants de confession musulmane s’accordent une journée supplémentaire de congé. Les autres enseignants sont obligés d’être présent à une après-midi banalisée par le rectorat.

Alors que nous combattons, au sein de nos établissements les signes et les identifications religieuses (foulards, longue robe noire, gants, burqa, les mains dessinées avec du henné) de nos élèves, nous recevons les mères de nos lycéennes voilées. Deux poids, deux mesures. Au sein de tous les EPLE, l’ensemble des personnes franchissant l’enceinte des établissements scolaires ne doivent pas être voilées. Comment justifions-nous à nos élèves que cela leur est interdit ? Quelle crédibilité avons-nous ?

Dans le dispositif des diplômes en unités capitalisables du CAP au Bac Pro au BTS, des élèves titulaires d’un CAP peuvent directement accéder en 1ère Bac Pro. Or, le constat est que nous avons de plus en plus d’élèves qui ne savent pas lire couramment, et qui ne comprennent donc pas les informations lues, qui ne savent plus compter, ni parler correctement le Français, et qui pourtant obtiennent un Bac Pro. Ils s’inscrivent ensuite à l’université pour percevoir une bourse annuelle de 4548 euros, sans suivre des cours, en adressant un certificat médical lors du passage des partiels, ce qui leur permet de redoubler et de recevoir à nouveau une bourse de 4548 euros.

Certains élèves ont un taux d’absentéisme de plus de 60% et pourtant les parents reçoivent les bourses, les aides sociales…

Dans les classes de CAP, se trouvent de nombreux élèves primo arrivants ; il s’agit de les intégrer. Or, ces élèves, souvent en situation irrégulière, parlent dans leur langue, entre eux,  le plus souvent en Arabe. Le constat est que cette situation accroît les pressions communautaires. L’intégration se fait mais, à l’inverse de ce qu’elle devrait être.

Face à cette situation notre nation est en péril. Réinstaurons le service militaire pour tous, de sorte à éviter ces cohortes de jeunes au chômage, que l’oisiveté pousse dans la délinquance. Donnons dès règles à ces jeunes ! Faisons leur prendre conscience des valeurs de la nation, des lois de la République, et les codes de la laïcité ! Ouvrons les yeux sur la situation de ces jeunes filles qui subissent des mariages arrangés ! Arrêtons d’accepter que certaines élèves se fassent insulter à l’entrée de nos établissements, parce qu’elles portent des jupes courtes, qu’elles soient traitées telles des prostituées, parce qu’avant le mariage elles embrassent des garçons !

5 commentaires on "Le recul de la laïcité dans un lycée professionnel"

  • Nicolas dit

    Je le confirme car le jour où vous faites insulter car vous homo dans une classe de seconde en lycée professionnel, je peux vous garantir que ça fait pas plaisir. Du genre « Pd Allah va te punir, tu iras en enfer. »

    Et après les CPE et les enseignants nous disent qu’il faut ignorer. Mais ils achètent vraiment la paix dans les lycées au prix des autres qui sont en mode soumission et « ferme ta gueule ». Car il faut vraiment le dire comme ça…

  • Arsin Lupen dit

    A l’évidence, il est devenu extrêmement difficile voire impossible d’effectuer un remplacement en z.e.p. et ce, depuis longtemps.

    Irrespect, insultes, menaces, violences, agitation, vociférations, nous devons subir tout cela dans la plus totale impuissance.

    Bien évidemment la hiérarchie a connaissance de cette situation mais n’hésitera pas un instant à sanctionner si un énergumène incontrôlable quitte la classe ou l’école et subit ou provoque un accident, si un agité bien connu des collègues titulaires agresse ou blesse un autre élève.

    Tous les jours l’autorité de l’état et donc de la république est bafouée au travers des fonctionnaires qui essaient d’exercer leur métier dans ces zones.

    Cette paralysie du système éducatif face à des élèves ingérables place l’enseignant remplaçant dans une situation d’extrême vulnérabilité tant au plan de sa carrière que de son équilibre mental.

    Nous connaissons le baratin fétide des idéologues de l’I.U.F.M. au regard de ce problème (comprendre, compatir, inventer une nouvelle pédagogie, …) mais en l’occurrence, quand on est confronté à la dure réalité des classes, il s’agit simplement de ne pas courir le risque d’une sanction administrative, financière ou pénale du fait de l’impossibilité d’enseigner dans le calme et la sérénité.

    Que faire ?

  • garcia dit

    Bonsoir,
    Cela fait maintenant presque 40 ans que je vois arriver la « chose » ! TOUT ce que vous écrivez je le savais ! Comment des personnes sortant des « grandes » écoles, qui nous dirigent ne l’ont pas vu arriver ! Sont-ils simplement « idiots » ou bien reçoivent-ils des ordres de plus haut en échange d’un poste intéressant et de leur silence ?

    Je l’ai dit et répété autour de moi, je me suis faite traiter de « raciste » même par certains de mes amis, qui, aujourd’hui, me donnent raison ! à qui je répondais je suis Patriote !

    Pourquoi essaie-t-on de niveler la France par le bas ??? Quel est l’intérêt de voir ce beau Pays perdre son prestige, son Histoire ? se faire envahir par des peuplades qui nous détestent et qui n’ont qu’un seul désir : nous détruire ! Pourquoi ?

    • Dumange dit

      Et si ce n’était que dans les établissements scolaires !!!!!
      Je suis scandalisé de la lâcheté de nos gouvernants qui osent dire qu’ils aiment leur pays. Je dirai simplement que ce sont des proxénètes qui vendent leurs pays en achetant des voix d’analphabètes. Appelons un chat….un chat.
      Qu’apporte-t-elle cette communauté ?
      J’ai beau réfléchir, je ne les vois pas dans les associations (ah si peut-être de l’autre côté de la barrière pour quémander), pas dans les associations type pompiers, Croix rouge, Sécurité civile… peu dans des clubs culturels et dans les musée (ou les gratuits ou les journées nationales)….
      Et ne parlons pas de leur consommation, car c’est toujours trop cher pour eux ou alors ils veulent les supers promos…..
      Bref, lls pillent l’économie, non seulement, il ne consomment pas et de plus ils profitent des avantages que nous payons avec nos impôts.
      Je viens de perdre mon statut de gérant d’entreprise (c’est une longue histoire), j’ai payé durant 15 ans 340 000€ de RSI et je pars une main devant, une main derrière sans aucune indemnité. De surcroit, j’ai perdu la valeur de ma maison que j’avais mis dans mon affaire, je n’ai plus de voiture, j’ai créé 15 emplois durant ces années. Le seul remerciement de mon pays, le RSA.
      Bref, je suis écoeuré de mon pays, mieux vaut être mulsuman que Français de souche.
      Mais j’ai une lueur d’espoir, en virant ces incapables, issus de l’ENA, la plupart véreux comme des pommes pourries, j’espère que nous pourrons respirer un air un peu plus pur, boire un jour le pur jus de pomme normand.